Microsoft a été confronté à une panne généralisée, entraînant des perturbations dans de nombreux services et laissant les utilisateurs du monde entier face au fameux « écran bleu de la mort » (Blue Screen of Death, BSOD). Cette panne informatique, principalement liée à un problème avec le logiciel Falcon Sensor de CrowdStrike, a provoqué d'importantes perturbations et suscité des réactions humoristiques en ligne autour du monde

CrowdStrike est une société de cybersécurité bien connue, et son logiciel Falcon Sensor est conçu pour protéger les systèmes contre les cyberattaques.

Jeudi, CrowdStrike a averti les utilisateurs d'un bogue lié au Falcon Sensor qui provoquait des erreurs BSOD sur les systèmes Windows. Bien que la mise à jour problématique ait été annulée, de nombreuses machines restent affectées.

L'écran bleu de la mort, ou BSOD, est un écran d'erreur critique sur les PC Windows qui interrompt toutes les opérations et affiche un message d'erreur. Il se produit lorsque le système rencontre un problème grave, ce qui entraîne souvent un redémarrage inattendu et une perte potentielle de données.

La panne a eu un impact mondial, affectant diverses plateformes telles que Microsoft 365, Azure, Amazon Web Services, et même des sites de médias sociaux comme Instagram et eBay. Downdetector, qui suit les pannes de services en ligne, montre des perturbations significatives sur l'ensemble de ces services.

Le problème a cloué au sol des vols de compagnies aériennes telles que Delta, United et American Airlines aux États-Unis, ainsi qu'IndiGo en Inde. Sky News a éprouvé des difficultés à diffuser des émissions en direct et certains supermarchés ont été confrontés à des problèmes de traitement des paiements, ce qui a empêché les clients de régler leurs achats.

Selon CNBC, CrowdStrike a assuré aux utilisateurs que ses ingénieurs travaillaient activement à la résolution du problème, précisant qu'il n'était pas nécessaire d'ouvrir des tickets d'assistance supplémentaires. Les utilisateurs rencontrant des problèmes ont été invités à contacter leurs administrateurs système. Plus tard, George Kurtz, le PDG de Crowdstrike, a fait le point sur la situation sur twitter