Bulletins

La gendarmerie britannique de la cybersécurité mise gros sur l’IA

bs1.jpg

Le gendarme britannique de la cybersécurité GCHQ mise gros sur l’Intelligence Artificielle. En effet, cette organisation a révélé comment elle compte utiliser l’IA dans le renforcement de la sécurité nationale. Afin de faire face à l’afflux exponentiel de données, les autorités britanniques ont décidé d’utiliser l’IA pour alléger ce fardeau, via l’amélioration de la rapidité, mais également la qualité de la prise de décision des experts en cybersécurité.

D’après Jeremy Fleming, le directeur du GCHQ : « L’IA, comme tant de technologies, est très prometteuse pour la société, la prospérité et la sécurité ». Il a aussi ajouté que : « L’IA est déjà inestimable dans nombre de nos missions. Elle permet à nos brillants analystes de gérer de vastes volumes de données complexes et améliore la prise de décision face à des menaces de plus en plus complexes – de la protection des enfants à l’amélioration de la cybersécurité ».

Les organisations de cybersécurité s’intéressent depuis déjà un moment à l’IA. Cependant, on peut clairement voir une accélération dans ce domaine, illustrée par la gendarmerie britannique de la cybersécurité. Cette tendance est fortement due à l’aggravation des menaces qui deviennent de plus en plus lourdes pour les entreprises, les administrations ainsi que le grand public. Le GHCQ a rappelé qu’environ 50% des entreprises britanniques ont signalé une cyberattaque dans le courant de cette année, avec un cinquième qui a engendré une grosse perte financière ou de données.

L’IA permettrait d’aider l’agence à mieux identifier les logiciels malveillants, mais aussi à mettre à jour constamment son dictionnaire des modèles connus afin d’anticiper les futures attaques. Il sera également possible d’utiliser cette technologie pour éradiquer la désinformation en ligne et les faux-semblants, via des vérifications automatiques des faits sur le contenu, et en éliminant les réseaux de bots et les fermes de trolls sur les médias sociaux. L’IA permettrait aussi d’identifier les comportements de « grooming » sur les forums en ligne. Les contenus et les métadonnées seront donc parcourus par l’IA pour trouver les images illégales échangées. Avec l’utilisation de procédés semblables, l’IA pourra aussi contribuer à lutter contre la drogue, les armes ou encore le trafic d’êtres humains via l’analyse des chaines de transactions financières à grande échelle pour aider à contrer les 4772 groupes au Royaume-Uni qui seraient impliqués dans le crime organisé.