Le FBI prévient des cyberattaques contre l’apprentissage à distance
Pendant que les élèves reprennent les cours à distance après les vacances, le FBI prévient les enseignants, les élèves ainsi que leurs parents des pirates informatiques et des cybercriminels qui tentent d’exploiter les salles de classe en ligne.
Dave Ring, chef de la section cyber du FBI, a déclaré à ABC News que l’agence avait remarqué une augmentation sensible des attaques de ransomwares : "C'est plus préoccupant maintenant en ce qui concerne l'enseignement de la maternelle à la 12e année, car beaucoup plus de personnes sont connectées en raison de la situation qui nécessite l'apprentissage à distance. Les attaques par déni de service distribué, même les ransomwares et bien sûr, l'usurpation de domaine sont plus nombreuses parce que les parents interagissent beaucoup plus avec les écoles en ligne."
Au début du mois de Décembre, le FBI ainsi que la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency ont émis un avertissement qui indique une augmentation de près de 30% des attaques de ransomwares contre les écoles. Il est mentionné dans l’alerte que : "En août et septembre, 57% des incidents de ransomware signalés au MS-ISAC concernaient des écoles K-12, contre 28% de tous les incidents de ransomware signalés de janvier à juillet". Il existe de plus en plus d’attaques envers les classes virtuelles, comme par exemple l’attaque qui a eu lieu à Athènes, au Texas, ayant bloqué des centaines de fichiers et le district scolaire a payé une rançon cet été pour les déverrouiller.
D’après Ring, un autre incident courant est ce qu’on appelle le « zoombombing ». Ce dernier est une pratique où des pirates entrent dans une salle de classe en ligne et publient ou hurlent une insulte raciste ou incendiaire. Selon Ring, les motivations de chaque attaque diffèrent les unes des autres. On note également qu’il est compliqué d’arrêter ces attaques étant donné que les forces de l’ordre ne savent pas quelle sera la prochaine cible. Ring a donc déclaré qu’il est essentiel de partager les informations entre le FBI, d’autres éléments et le gouvernement qui sont responsables de la protection des infrastructures de cybersécurité, des districts scolaires et des bureaux de technologie scolaire.